Kasabian à la Maroquinerie

Publié le par live forever

Descendre à Gambetta. Remonter la rue de la Bidassoa, puis la rue Boyer. Devant la Maroquinerie, ça se presse pour voir le set de Kasabian. Michael vient lui aussi à peine d'arriver. On attend les autres? Oui? Non? Michel arrive aussi. Il n'est que 20h30. Le temps de prendre une pinte au bar du fond, après le jardin. La soeur de Michael nous rejoint, on discute, puis le sol commence à trembler. Nous descendons alors les escaliers. Les premières notes de Shoot the runner sont déjà passées. Nous faisons le tour afin de trouver un endroit stratégique pour ne rien rater. Le haut des escaliers qui mènent à la fosse, sur le côté gauche de la scène, juste au-dessus du bassiste est tout à fait approprié. Il n'y a personne et on se croirait presque en backstage. Tom Meighan a l'air complètement défoncé. Le bassiste sue à grosses gouttes. C'est sale, c'est beau, sexuel, attractif, vivant.
Ils enchainent avec Reason is treason, puis Sun-Rise-Light-Flies, l'une des perles de leur dernier album. Ce titre est énorme, tout simplement. Tom Meighan, tout comme à Rock en Seine, continue à avoir son jeu de scène très Ian Brown/Liam Gallagher. Par moment, il regarde une fille dans la fosse et se fout joyeusement de sa gueule en donnant du coude à son acolyte Serge Pizzorno. Il a l'air de bien se marrer. La pauvre jeune fille aussi. Elle n'a pas l'air de comprendre ce qu'il lui veut, elle constate juste qu'il l'a remarquée. Elle est heureuse. C'est mieux comme ça.
Cut off, le single tubesque Empire, Me+one et By my side s'enchainent. Une autre groupie tente d'attirer l'attention. Elle n'y va pas par quatre chemins, met un pied sur la scène et tente d'arracher le micro des mains de Meighan. Il ne cède pas, la fille tient bon aussi, Meighan se marre et à l'air de se demander "What the fuck", un type de la sécurité la remet en place, Meighan s'approche du visage de la fille qui vient de lui faire signe, elle lui chuchote quelque chose, il se recule "So you can dance? Really? hahahaha" et le gig continue avec Butcher blues, Last trip, Processed beats, et The Doberman. Tout passe trop vite. Je jette un oeil à la setlist juste à côté de mes pieds, plus que trois titres à jouer. Envie que ça continue encore. Je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec Oasis et me dire que, avec quelques années de plus (ou une mère un peu plus compréhensive), j'aurais vu les lads dans ces mêmes conditions. Club foot, The stuntman, et le final avec LSF. Enorme.
En ressortant du concert, la même impression pour tout le monde. Un putain de concert, des putains de lads sur scène, trop court et putain de merde qu'est-ce qu'on aurait aimé voir Oasis dans ces conditions au moins une fois dans notre vie. Nous filons vers la rue Oberkampf pour un dernier verre, ou plusieurs derniers verres plus exactement. Puis il faut rentrer.
Hier, Kasabian se produisait au Koko pour les 10 ans du NME. Marie-Laure m'a appelée. Elle y était. J'entends "The Doberman" en fond et elle qui me hurle "Y'a Noel sur scène!!!!!"...

 

NME 10th Birthday

Publié dans Rock&roll star

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L
désolée mais je ne suis pas une grosse groupie...
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M
genial ce blog, comme ca fait du bien de lire un fan d`oasis, bonne continuation, vraiment<br /> a part ca, etant aussi une grosse groupie du meilleur groupe du monde,ca me ferait plaisir que tu fasses une petite visite de mon blog, histoire de me donner ton avis.
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L
moi je floc
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C
Putain, je bande !!<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=6xUUZb5NdwY<br /> <br />
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L
au moins, je permets à quelqu'un d'évacuer sa frustration. j'ai toujours dit que j'étais Sainte Rita.
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